Prévenir les vers du chien avec des gestes simples au quotidien

Même le chien le plus propre n’est pas à l’abri : les parasites intestinaux s’invitent sans prévenir et bousculent la santé de nos compagnons, parfois de façon sournoise. Derrière leur petite taille, ces indésirables déclenchent bien plus que quelques désagréments passagers. Troubles digestifs, fatigue persistante, complications plus sérieuses… mais la bonne nouvelle, c’est qu’une routine simple suffit souvent à les tenir à distance.

Adopter des gestes simples, c’est déjà faire barrage aux vers. Un environnement propre, des rendez-vous réguliers chez le vétérinaire, des traitements antiparasitaires adaptés : voilà le trio gagnant pour préserver la santé de votre chien. Quelques attentions quotidiennes, une vigilance constante, et l’équilibre de votre animal est renforcé.

Les différents types de vers parasites chez le chien

Dans la grande famille des parasites, plusieurs espèces de vers intestinaux s’invitent dans la vie des chiens. Les symptômes varient, parfois subtils, parfois sévères, mais la vigilance s’impose à chaque étape.

Ténia

Le ténia, encore appelé ver solitaire, élit domicile après que le chien ait avalé une puce contaminée. Conséquences : troubles digestifs, amaigrissement, ou dans les cas extrêmes, une occlusion intestinale.

Ascaris

Les ascaris, ces vers ronds, frappent surtout les chiots. La contamination se fait souvent par la mère, avant ou après la naissance. Vomissements, diarrhées, croissance ralentie : les signes sont parfois impressionnants chez les plus jeunes.

Ankylostome

Les ankylostomes s’accrochent à la paroi intestinale et se nourrissent du sang de l’animal. Résultat : anémie, diarrhées parfois teintées de sang, surtout chez les chiens encore fragiles.

Trichure

Le trichure apprécie le gros intestin et provoque des diarrhées chroniques, une fonte musculaire et une perte de poids. La difficulté ? Ce parasite est discret, car ses œufs n’apparaissent pas toujours dans les selles.

Dipylidium caninum

Le Dipylidium caninum est une autre forme de ténia, transmise par les puces. On le repère parfois à l’œil nu : ses segments ressemblent à de petits grains de riz dans les déjections du chien.

Echinococcus

L’echinococcus se distingue par sa dangerosité : il expose aussi les humains. Les chiens se contaminent en avalant des viscères d’animaux porteurs, ce qui peut entraîner, chez l’homme, la formation de kystes dans le foie ou les poumons.

Comment mon chien peut-il attraper des vers intestinaux ?

Les chiens contractent les vers intestinaux par plusieurs voies. D’abord, l’ingestion de puces infectées reste fréquente, en particulier pour le ténia. Quand un chien se mordille ou se toilette, il peut avaler une puce porteuse de larves.

Autre scénario : les œufs de vers disséminés dans l’environnement. Les ascaris et ankylostomes déposent leurs œufs dans les sols, les excréments ou les eaux stagnantes. Les jeunes chiens, souvent exposés via leur mère pendant la gestation ou l’allaitement, paient le prix fort.

Le trichure et l’echinococcus se transmettent souvent par l’ingestion de matières contaminées. Les chiens qui chassent ou qui fouillent des carcasses sont particulièrement exposés. L’echinococcus, en particulier, représente un risque pour l’homme, avec la menace réelle de kystes hydatiques.

Quelques précautions permettent de limiter ces risques de contamination :

  • Vermifugez votre chien avec régularité, selon l’avis du vétérinaire.
  • Entretenez une hygiène stricte : ramassez rapidement les déjections et nettoyez les espaces fréquentés par l’animal.
  • Empêchez votre chien d’avoir accès à des carcasses animales ou de chasser.
  • Traitez votre animal contre les puces de façon systématique.

En appliquant ces règles, le risque d’infestation chute considérablement.

Comment prévenir l’infestation de vers intestinaux chez le chien ?

Protéger un chien des vers intestinaux repose sur des habitudes solides, à commencer par la vermifugation régulière. Le protocole est à adapter avec votre vétérinaire, pour choisir la molécule et la fréquence les mieux adaptées.

Les actions préventives à adopter

Voici les réflexes à intégrer dans votre routine de soins :

  • Vermifugation régulière : Commencez dès l’âge de deux semaines pour les chiots, puis chaque mois jusqu’à leurs six mois. Ensuite, pour les chiens adultes, une vermifugation tous les trois mois reste la norme.
  • Hygiène rigoureuse : Nettoyez fréquemment les lieux de repos de votre chien et ramassez sans délai les excréments pour limiter la dissémination d’œufs dans l’environnement.
  • Contrôle des puces : Appliquez des traitements antiparasitaires externes pour casser la chaîne de transmission du Dipylidium caninum.
  • Éviter les sources de contamination : Ne laissez pas votre chien s’aventurer sur des carcasses ou boire de l’eau stagnante.

Le rôle du vétérinaire

Le vétérinaire occupe une place centrale dans la lutte contre les parasites intestinaux. Un suivi régulier, des analyses de selles au moindre doute, des conseils personnalisés sur la fréquence de vermifugation : ce professionnel ajuste la prévention aux spécificités de votre animal. En cas de suspicion, des examens complémentaires permettent de confirmer ou non la présence de vers, puis de choisir le traitement le plus approprié.

En restant rigoureux et constant, vous offrez à votre chien une protection durable contre les vers intestinaux.

chien évitement

Que faire si mon chien a des vers intestinaux ?

Dès les premiers doutes, il faut réagir vite. Si votre chien présente des signes d’infestation par des vers intestinaux, prenez rendez-vous chez le vétérinaire. Celui-ci posera un diagnostic précis et vous prescrira un traitement adapté : des vermifuges spécifiques, tels que MILBEMAX ou Drontal, ciblent plusieurs types de parasites à la fois.

Les étapes à suivre

Voici la marche à suivre lorsque les parasites s’invitent chez votre compagnon :

  • Consultation vétérinaire : Un examen clinique, complété si besoin par une analyse de selles, permet de confirmer la présence de vers.
  • Traitement antiparasitaire : Suivez scrupuleusement les indications du vétérinaire pour administrer le vermifuge le plus adapté à la situation (ténia, ascaris, ankylostome, trichure…).
  • Hygiène rigoureuse : Nettoyez soigneusement les espaces de vie de votre chien et ramassez ses déjections pour limiter la réinfestation.
  • Suivi vétérinaire : Un contrôle après traitement garantit l’éradication totale des parasites.

Prévenir la transmission aux humains

Certains vers passent la barrière des espèces et peuvent contaminer l’homme, notamment les enfants. Pour limiter ce risque, il est indispensable de respecter quelques précautions :

  • Lavage des mains : Prenez systématiquement le temps de vous laver les mains après avoir été en contact avec le chien ou ses excréments.
  • Évitez le contact direct : Tant que le traitement n’est pas terminé, gardez les enfants éloignés du chien infesté.

Un chien protégé, c’est une maison plus sereine. Parce qu’en matière de parasites, la prévention reste la meilleure alliée d’une vie partagée en toute confiance avec son animal.

à voir